La face sud du Mont-Blanc. De grands piliers s’élançant vers le sommet du Mont-Blanc. De belles escalades rocheuses avant tout alpines compte tenu des approches et de la sortie au sommet du Mont-Blanc.
Je m’encorde cette fois-ci avec Léo pour l’ascension du pilier central du Frêney. Cette course nous évoque des grands noms de l’alpinisme. La tragédie du Frêney avec les cordées Italiennes et Françaises menées par Walter Bonatti et Pierre Mazeaud qui agoniseront plusieurs jours au pied de la Chandelle, soit tout proche du but. Puis l’ouverture par les non moins célèbres Chris Bonington et René Demaison avec leurs compagnons de cordée à peine plus tard.
En ce qui nous concerne nous partons tôt de la voiture pour monter au bivouac Eccles. Peu de place dans ces abris perchés à flan de montagne. Nous dormirons à 6 dans la l’abri du haut. L’abri du bas étant largement détérioré.
Un départ matinal du bivouac nous permet d’arriver au lever du jour au pied des premières longueurs. Nous gravissons la quasi intégralité du socle et de l’éperon médian en grosse et crampons par moment. La chandelle nous demandera quand à elle le meilleur de nous-même en chaussons d’escalade. Le dernier 7a+ nous a paru vraiment difficile à grimper en libre. La cheminée de sortie donne vraiment une belle ambiance. Puis la sortie au sommet n’est pas à négliger. Tant par sa longueur que par sa technicité. Nous rencontrons principalement de la neige sans consistance au début. Puis de la neige plus tassée avec une belle trace lorsque nous rejoignons l’arête du Brouillard puis le Mont Blanc de Courmayeur et enfin le sommet du Mont-Blanc… plein vent!
Nous ne nous attardons donc pas au sommet et arrivons en fin de journée au refuge du Goûter ou nous sommes très bien accueillis avec un bon repas chaud et les traditionnelles bières pour fêter l’évènement.
Chamonix : Le 04/07/2023
Du sérieux !
Bravo à vous deux.